Appel à contribution
Cet appel à contribution a été diffusé en avril 2015, le numéro Nuit Sauvage est paru en novembre 2015 :
Pour son premier numéro, Gros Gris déambule dans la Nuit Sauvage, celle où la fête dure jusqu’au petit matin.
Elle bat son plein partout : chez soi entouré d’amis, sur le dancefloor d’un club bondé, au coeur d’une chenille endiablée, dans une salle des fêtes ou accoudé au comptoir d’un rade miteux. Peu importe le lieu, tant qu’il y a les autres, des rires et de la joie.
C’est le temps de la fête ! Les excès sont autorisés, même encouragés et c’est avec plaisir que l’on rompt avec le quotidien. Chemise ou minijupe, rouge à lèvres ou gomina, le fêtard se farde, se pare ou se déguise pour mieux se fondre dans la nuit. À mesure que la soirée avance et que les verres se lèvent, les corps se relâchent et se mélangent au rythme de la musique. Dans la danse, la drague ou la bagarre, le noctambule fait l’expérience de l’autre. En sortant, il part à la rencontre de l’inconnu mais peut finir par se sentir seul comme jamais, perdu au milieu de la foule, agrippé à son téléphone ou à sa clope pour mieux tromper l’ennui.
Lorsque l’aube se lève, elle révèle souvent les dégâts causés la veille sur les lieux, les corps ou les esprits. La fête a ses revers ; à trop se griser on se fait parfois des bleus et l’effervescence de la veille est vite remplacée par celle de l’aspirine le lendemain matin.
Que reste-t-il de ce moment fugace à l’heure où l’on balaie ses derniers restes ? Images floues, tableaux fantasmés ou regards documentaires, livrez-nous votre vision de cette nuit sauvage en nous envoyant votre projet de contribution.